Pink Floyd : The Wallest un film musical réalisé en
1982 par
Alan Parker, basé sur le
double album conceptuel du groupe anglais
Pink Floyd.
Élaboré comme une gigantesque fresque, les séquences filmées
alternent avec des séquences animées sur un rythme rapide faisant
paraître le film comme un clip musical de longue durée.
SynopsisSentant sa personnalité défaillir, Pink, une star du rock, se fabrique
un mur protecteur derrière lequel il croit d'abord trouver refuge. Mais
ce mur finit par l'étouffer et le pousse, seul et malheureux, jusqu'aux
portes de la folie. Il passe alors en revue les éléments importants de
sa vie ; la mort de son père à la guerre, sa mère trop protectrice, les
brimades de professeurs, puis l'échec de son mariage et la plongée dans
la
drogue, autant de briques dans le mur (
Another Brick in the Wall), ou d'éléments qui en ont comblé les interstices (
Empty Spaces). Cet examen de conscience le mène jusqu'à son auto-procès (
The Trial).
« Pink Floyd The Wall » et la schizophrénieLe film est une peinture méticuleuse de la
schizophrénieet s'attache à montrer comment Pink y tombe peu à peu. Chaque brique du
mur peut ainsi être vue comme un élément refoulé, contribuant à
l'enfermer sur lui-même, dans l'utopie qu'il se crée. L'élément
dominant est évidemment une mère surprotectrice, comme cela est
explicitement montré dans «
The Trial » où ses bras se transforment en un mur enfermant Pink, ou encore dans «
Mother ».
La réification de l'esprit, principale caractéristique de la psychose
schizophrénique, y est par moment symbolisée par une sorte de masque
uniforme recouvrant les faces des personnages, comme dans «
Another Brick in the Wall (part. 2) » sur les élèves ou encore dans «
Run Like Hell »
sur le public. On peut donc y voir deux critiques, celle de l'école,
machine à fabriquer des schizophrènes (les élèves d'ailleurs, passent
tous sur un tapis roulant industriel). L'autre critique, classique,
porte sur le rapport entre le public, l'artiste et son œuvre. La
tentation schizophrène du public y est dépeinte par une parallèle très
forte avec le mouvement skinead.
La force de ce film tient au fait que la schizophrénie y est vue par le
malade, en focalisation interne. L'effroi naît de cette entrée dans le
monde que se crée Pink et dans lequel il s'enferme.
Pour ma part, c'est mon film préféré, je n'ai jamais rien connue d'aussi fonder, profond, intensif, pink floyd est mon groupe c'est vraie et cela joue donc sur mon avis, mais le film reste lui seul, une merveille, et la magie de pink floyd, rend le thème sublime.
C'est une façon d'imager les chanson de pink floyd, ce que je trouve extraordinairement réussi.