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| Paroles-Lyrics : Les plus beaux textes, ceux qui vous touchent | |
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+6Yaums Mupa poozat perejojo FastForward Oliviermtd 10 participants | |
Auteur | Message |
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Oliviermtd
Age : 52 Lieu : Braine-l'Alleud Messages : 13556 Inscription : 25/03/2009
| Sujet: Paroles-Lyrics : Les plus beaux textes, ceux qui vous touchent Mar 30 Aoû - 6:13 | |
| Laissez parler le petit garçon et le poète qui sont dans vos corps de gros bourrins musclés. en vrac, les textes qui me touchent et que j'ai croisés récemment. C'est pas forcément mes préférés. "Je voudrais vous revoir" de JJ Goldman - Citation :
- Cette lettre peut vous surprendre
Mais sait-on ? peut-être pas Quelques braises échappées des cendres D'un amour si loin déjà
Vous en souvenez-vous? Nous étions fous de nous
Nos raisons renoncent, mais pas nos mémoires Tendres adolescences, j'y pense et j'y repense Tombe mon soir et je voudrais vous revoir
Nous vivions du temps, de son air Arrogants comme sont les amants Nous avions l'orgueil ordinaire Du "nous deux c'est différent" Tout nous semblait normal, nos vies seraient un bal Les jolies danses sont rares, on l'apprend plus tard Le temps sur nos visages a soumis tous les orages Je voudrais vous revoir et pas par hasard
Sûr il y aurait des fantômes et des décors à réveiller Qui sont vos rois, vos royaumes ? mais je ne veux que savoir Même si c'est dérisoire, juste savoir Avons-nous bien vécu la même histoire ?
L'âge est un dernier long voyage Un quai de gare et l'on s'en va Il ne faut prendre en ses bagages Que ce qui vraiment compta Et se dire merci De ces perles de vie Il est certaines Blessures au goût de Victoire Et vos gestes, y reboire Tes parfums, ton regard Ce doux miroir Où je voudrais nous revoir
Dernière édition par Oliviermtd le Mar 30 Aoû - 10:33, édité 1 fois | |
| | | Oliviermtd
Age : 52 Lieu : Braine-l'Alleud Messages : 13556 Inscription : 25/03/2009
| Sujet: Re: Paroles-Lyrics : Les plus beaux textes, ceux qui vous touchent Mar 30 Aoû - 6:14 | |
| "Le temps" de Tryo - Citation :
- Le temps passe moins vite, si on le regarde, si on l’invite
Si avec égard on insiste pour qu’il prenne place dans nos vies Le temps ne passe jamais lentement, tu t’en rends compte en vieillissant Mais si tu le veux, à tout moment, il peut adoucir ton présent
Tu sais, ce présent si rapide qu’en a poussé plus d’un au suicide Qui bouffe les protides et les lipides de nos vies bien trop vides Vides du temps qu’on ne veut pas se donner pour mieux produire ou consommer Que l’on soit riche ou mal payé, le temps sait tous nous consumer
Time, time, Time, time, time, Time
Ce temps que savent prendre les animaux à travers champ quand il fait beau Faire une pause pour un moment, s’arrêter de manger un instant Pendant que les oiseaux parfument de leurs chants la symphonie du vent
Le temps se faufile et défile à la vitesse de nos villes Être le plus haut dans son building pour croire qu’on est le moins débile Laisser une trace indélébile de son passage chez les humains Il doit en rester un sur dix mille qui envisage un autre destin
Ces gens qui de temps en temps prennent le temps d’utiliser leurs sens Pour que leurs vies en aient un et qu’ils retrouvent dans le silence Quelques odeurs, quelques parfums
Retrouver le temps de l’enfant, celui qui passait tout doucement Où les secondes paraissaient si longues, que les minutes étaient des années Prendre le temps de s’amuser même si on n’est plus un gosse Et surtout le temps d’aimer même si la vie nous fait des crosses Cette vie qui nous donne le temps, une espérance de soixante-dix ans Je vais le prendre, je vais le prendre, je vais prendre le temps
Time, time, time, Time, time, time Time
Tryo, y a vraiment plein de textes que j'adore.
Dernière édition par Oliviermtd le Mar 30 Aoû - 10:35, édité 1 fois | |
| | | Oliviermtd
Age : 52 Lieu : Braine-l'Alleud Messages : 13556 Inscription : 25/03/2009
| Sujet: Re: Paroles-Lyrics : Les plus beaux textes, ceux qui vous touchent Mar 30 Aoû - 6:16 | |
| "Fatigué" de Renaud - Citation :
- Jamais une statue ne sera assez grande
Pour dépasser la cime du moindre peuplier Et les arbres ont le coeur infiniment plus tendre Que celui des hommes qui les ont plantés Pour toucher la sagesse qui ne viendra jamais Je changerai la sève du premier olivier Contre mon sang impur d'être civilisé Responsable anonyme de tout le sang versé
Fatigué, fatigué Fatigué du mensonge et de la vérité Que je croyais si belle, que je voulais aimer Et qui est si cruelle que je m'y suis brûlé Fatigué, fatigué
Fatigué d'habiter sur la planète Terre Sur ce brin de poussière, sur ce caillou minable Sur cette fausse étoile perdue dans l'univers Berceau de la bêtise et royaume du mal Où la plus évoluée parmi les créatures A inventé la haine, le racisme et la guerre Et le pouvoir maudit qui corrompt les plus purs Et amène le sage à cracher sur son frère
Fatigué, fatigué Fatigué de parler, fatigué de me taire Quand on blesse un enfant, quand on viole sa mère Quand la moitié du monde en assassine un tiers Fatigué, fatigué
Fatigué de ces hommes qui ont tué les indiens Massacré les baleines, et bâillonné la vie Exterminé les loups, mis des colliers aux chiens Qui ont même réussi à pourrir la pluie La liste est bien trop longue de tout ce qui m'écoeure Depuis l'horreur banale du moindre fait divers Il n'y a plus assez de place dans mon coeur Pour loger la révolte, le dégoût, la colère
Fatigué, fatigué Fatigué d'espérer et fatigué de croire A ces idées brandies comme des étendards Et pour lesquelles tant d'hommes ont connu l'abattoir Fatigué, fatigué
Je voudrais être un arbre, boire à l'eau des orages Pour nourrir la terre, être ami des oiseaux Et puis avoir la tête si haut dans les nuages Pour qu'aucun homme ne puisse y planter un drapeau Je voudrais être un arbre et plonger mes racines Au coeur de cette terre que j'aime tellement Et que ces putains d'hommes chaque jour assassinent Je voudrais le silence enfin et puis le vent
Fatigué, fatigué Fatigué de haïr et fatigué d'aimer Surtout ne plus rien dire, ne plus jamais crier Fatigué des discours, des paroles sacrées
Fatigué, fatigué Fatigué de sourire, fatigué de pleurer Fatigué de chercher quelques traces d'amour Dans l'océan de boue où sombre la pensée
Fatigué, fatigué
Et y a plein de textes de Renaud que j'adore également.
Dernière édition par Oliviermtd le Mar 30 Aoû - 10:36, édité 1 fois | |
| | | FastForward
Age : 59 Lieu : Aurillac Messages : 6090 Inscription : 10/03/2009
| Sujet: Re: Paroles-Lyrics : Les plus beaux textes, ceux qui vous touchent Mar 30 Aoû - 6:26 | |
| "Eau et gaz à tous les étages" de Gainsbourg : - Citation :
- Ma petite quéquette
Sort de ma braguette Je pisse et je pète En montant chez Kate Moralité Eau et gaz à tous les étages | |
| | | perejojo
Age : 33 Messages : 12322 Inscription : 18/04/2009
| Sujet: Re: Paroles-Lyrics : Les plus beaux textes, ceux qui vous touchent Mar 30 Aoû - 7:59 | |
| "sans (re)pères" de sniper: - Citation :
- La place d'un père, la place d'une mère dans une famille
La place de deux êtres chers censés s'aimer pour la vie Unis par leur volonté, par les sentiments en commun Simplement réunis, on craint rien Enfin c'est c' qu'on dit mais pas toujours c' qu'on voit J'ai demander pourquoi, on m'a répondu c'est la vie Puis-je donner mon avis? Faut qu' j' reste en dehors de ça Quand l'amour s' transforme en haine et qu'on s' déchire devant moi Voila ce qu'il en est, et c' n'est pas autrement qu'on prend tant d'angoument pour l'histoire de mes tourments Le temps évolue, j'ai fait face aux soucis, j'ai grandi Maman est là, mais papa est parti et la j'ai compris Qu' t'as préféré tourner la page J'étais pas du voyage, dire qu' j' te croyais au paradis Vu qu' l'alcool fait des ravages Tu t'es pas rattrapé et sans même te retourner J' t'ai vu t'éloigner du rivage Et s' tu as ta vie merdique j'en sais trop rien Dev'nu alcoolique et tu fais du mal aux tiens Combien de fois tu l'a vexer, combien de fois t'étais pas la Combien de bleus sur ses bras, car quand on aime on n' compte pas
[Refrain] : Tu es parti Sans même que l'on ne puisse te dire au revoir Au fond d' mon coeur Tout est devenu si noir Tu es parti Sans même que l'on ne puisse te dire au revoir Au fond d' mon coeur Il reste encore un espoir
Oh papa, si j'avais pu j' t'aurais dit Non ne pars pas! J'étais trop p'tit pour comprendre J'ai dû grandir sans toi Même si mama c'est bien occupée d' moi Il me manquait un repère, un père derrière moi J'fermais les yeux et j'imaginais ton visage, J'savais juste que t'étais noir vu mon métissage A l'école on m' demandait Ton papa il fait quoi ? Les autres se marraient quand moi je ne répondais pas Le jour ou j' suis tombé sur cette photo de mariage Le puzzle de ma vie a commencé son assemblage J'ai enfin su à quoi tu ressemblais Impossible d'expliquer l'effet qu' ça m'a fait 1990 le téléphone sonne Après l'orage le soleil rayonne Mama m'appelle et m' dit quelqu'un veut t' parler J'ai juste entendu allo j'ai compris qui c'était Quelques semaines plus tard te voilà devant moi Est ce la réalité ou s' rêve que j' fais à chaque fois T'es resté 8 ans puis t'es r'parti T'es retourné au pays
[Refrain]
A la suite de ton départ J'ai dû m' faire une raison Quand elle a dit au grand frère, Maintenant t'es l'homme de la maison Elle si fière dev'nue la cause de mes souffrances Devant nous l'air de rien, mais qui pleurait en silence J'aimerais plus t'en vouloir, à l'inverse de mon coeur Une rancoeur intérieure d'avoir juste un géniteur A toute personne délaissée, sans présence de darons Divorcée ou décédées, qu'ont juste hérité d'un nom
Oh papa! J'ai mis 4 ans pour effacer ma rancune Un père on en a qu'un une mère on n'en a qu'une J'ai ranger ma fierté, j' t'ai rejoins là-bas Les larmes ont coulées quand tu m'as pris dans tes bras Moi j' l'ai r'trouvé, d'autres ont pas eu cette chance J'leur dédie ce morceau et partage leur souffrance Ceux victimes d'un abandon, d'un divorce ou d'un décès Ceux qui vivent avec le coeur brisé
[Refrain] en faisant abstraction des fautes d'orthographe du texte c'est vraiment magnifique, comme quoi sniper ce n'est pas que le titre "la france", le groupe haineux que l'on veut montrer lien youtube : https://www.youtube.com/watch?v=N5VMGptRQZs
Dernière édition par perejojo le Mar 30 Aoû - 18:00, édité 1 fois | |
| | | perejojo
Age : 33 Messages : 12322 Inscription : 18/04/2009
| Sujet: Re: Paroles-Lyrics : Les plus beaux textes, ceux qui vous touchent Mar 30 Aoû - 8:04 | |
| "petit frère" d'iam: - Citation :
- [AKHENATON]
Petit frère n'a qu'un souhait devenir grand C'est pourquoi il s'obstine à jouer les sauvages dès l'âge de 10 ans Devenir adulte, avec les infos comme mentor C'est éclater les tronches de ceux qui ne sont pas d'accord
A l'époque où grand frère était gamin On se tapait des délires sur Blanche Neige et les Sept Nains Maintenant les nains ont giclé Blanche Neige et tapent Eclatent des types claquent dans Mortal Combat
A 13 ans, il aime déjà l'argent avide Mais ses poches sont arides, alors on fait le caïd Dans les boums, qui sont désormais des soirées, plus de sirop Teisseire Petit frère veut des bières
Je ne crois pas que c'était volontaire, l'adulte c'est certain, Indirectement a montré que faire le mal c'est bien Demain ses cahiers seront plein de ratures Petit frère fume des spliffs et casse des voitures
REFRAIN: Petit frère a déserté les terrains de jeux, Il marche à peine et veut des bottes de sept lieues, Petit frère veut grandir trop vite, Mais il a oublié que rien ne sert de courir, petit frère
[SHURIK'N] Petit frère rêve de bagnoles, de fringues, de tunes De réputation de dur, pour tout ça, il volerait la lune Il collectionne les méfaits sans se soucier Du mal qu'il fait, tout en demandant du respect
Peu lui importe de quoi demain sera fait De donner à certains des raisons de mépriser son cadet Dans sa tête le rayonnement du type cathodique A étouffé les vibrations des tam-tams de l'Afrique
Plus de cartable, il ne saurait pas quoi en faire Il ne joue plus aux billes, il veut jouer du revolver Petit frère a jeté ses soldats pour devenir un guerrier et Penser au butin qu'il va amasser REFRAIN
[AKHENATON] Les journalistes font des modes, la violence à l'école existait déjà De mon temps, les rackets, les bastons, les dégâts, Les coups de batte dans les pare-brises des tires des instituteurs Embrouilles à coup de cutter
Mais en parler au journal tous les soirs, ça devient banal Ca s'imprime dans la rétine comme situation normale, Et si petit frère veut faire parler de lui Il réitère ce qu'il a vu avant 8 heures et demie
Merde, en 80 c'était des états de faits, mais là Ces journalistes ont fait des états Et je ne crois pas que petit frère soit pire qu'avant Juste surexposé à la pub, aux actes violents
Pour les grands, le gosse est le meilleur citron La cible numéro 1, le terrain des produits de consommation Et pour être sûr qu'il s'en procure Petit frère s'assure, flingue à la ceinture
On sait ce que tu es quand on voit ce que tu possèdes, Petit frère le sait et garde ce fait en tête L'argent lui ouvrirait les portes sur un ciel azur aussi Facilement que ses tournevis ouvrent celle des voitures
Le grand standing, et tout ce dont il a envie Ca passe mieux quand tu portes Giorgio Armani Soucieux du regard des gens Malgré son jeune âge petit frère fume pour paraître plus grand
Il voudrait prendre l'autoroute de la fortune Et ne se rend pas compte qu'il pourrait y laisser des plumes Il vient à peine de sortir de sons oeuf Et déjà petit frère veut être plus gros que le boeuf REFRAIN l'époque du grand rap, nostalgique de cette époque des iam/mc solaar/fonky family, etc lien youtube : https://www.youtube.com/watch?v=E9rjG186nCU
Dernière édition par perejojo le Mar 30 Aoû - 18:01, édité 1 fois | |
| | | perejojo
Age : 33 Messages : 12322 Inscription : 18/04/2009
| Sujet: Re: Paroles-Lyrics : Les plus beaux textes, ceux qui vous touchent Mar 30 Aoû - 8:09 | |
| "ces gens-là" de jacques brel - Citation :
- D'abord il y a l'aîné
Lui qui est comme un melon Lui qui a un gros nez Lui qui sait plus son nom Monsieur tellement qui boit Ou tellement qu'il a bu Qui fait rien de ses dix doigts Mais lui qui n'en peut plus Lui qui est complètement cuit Et qui se prend pour le roi Qui se saoule toutes les nuits Avec du mauvais vin Mais qu'on retrouve matin Dans l'église qui roupille Raide comme une saillie Blanc comme un cierge de Pâques Et puis qui balbutie Et qui a l'œil qui divague Faut vous dire Monsieur Que chez ces gens-là On ne pense pas Monsieur On ne pense pas on prie Et puis, il y a l'autre
5a8 > Des carottes dans les cheveux Qu'a jamais vu un peigne Ouest méchant comme une teigne Même qu'il donnerait sa chemise A des pauvres gens heureux Qui a marié la Denise Une fille de la ville Enfin d'une autre ville Et que c'est pas fini Qui fait ses petites affaires Avec son petit chapeau Avec son petit manteau Avec sa petite auto Qu'aimerait bien avoir l'air Mais qui n'a pas l'air du tout Faut pas jouer les riches Quand on n'a pas le sou Faut vous dire Monsieur Que chez ces gens-là On ne vit pas Monsieur On ne vit pas on triche Et puis, il y a les autres La mère qui ne dit rien Ou bien n'importe quoi Et du soir au matin Sous sa belle gueule d'apôtre Et dans son cadre en bois Il y a la moustache du père Qui est mort d'une glissade Et qui recarde son troupeau Bouffer la soupe froide Et ça fait des grands flchss Et ça fait des grands flchss Et puis il y a la toute vieille Qu'en finit pas de vibrer Et qu'on attend qu'elle crève Vu que c'est elle qu'a l'oseille Et qu'on écoute même pas Ce que ses pauvres mains racontent Faut vous dire Monsieur Que chez ces gens-là On ne cause pas Monsieur On ne cause pas on compte Et puis et puis Et puis il y a Frida Qui e 5a8 st belle comme un soleil Et qui m'aime pareil Que moi j'aime Frida Même qu'on se dit souvent Qu'on aura une maison Avec des tas de fenêtres Avec presque pas de murs Et qu'on vivra dedans Et qu'il fera bon y être Et que si c'est pas sûr C'est quand même peut-être Parce que les autres veulent pas Parce que les autres veulent pas Les autres ils disent comme ça Qu'elle est trop belle pour moi Que je suis tout juste bon A égorger les chats J'ai jamais tué de chats Ou alors y a longtemps Ou bien j'ai oublié Ou ils sentaient pas bon Enfin ils ne veulent pas Parfois quand on se voit Semblant que c'est pas exprès Avec ses yeux mouillants Elle dit qu'elle partira Elle dit qu'elle me suivra Alors pour un instant Pour un instant seulement Alors moi je la crois Monsieur Pour un instant Pour un instant seulement Parce que chez ces gens-là Monsieur on ne s'en va pas On ne s'en va pas Monsieur On ne s'en va pas Mais il est tard Monsieur Il faut que je rentre chez moi.
une excellente illustration du peintre, du conteur de la société mi 20ème siècle que fût brel, ce texte couplé à l'interprétation magistrale de l'artiste, c'est, c'est... lien youtube : https://www.youtube.com/watch?v=NfwW76JzVQI
Dernière édition par perejojo le Mar 30 Aoû - 18:02, édité 1 fois | |
| | | perejojo
Age : 33 Messages : 12322 Inscription : 18/04/2009
| Sujet: Re: Paroles-Lyrics : Les plus beaux textes, ceux qui vous touchent Mar 30 Aoû - 8:13 | |
| "la montagne" de jean ferrat - Citation :
- Ils quittent un à un le pays
Pour s'en aller gagner leur vie Loin de la terre où ils sont nés Depuis longtemps ils en rêvaient De la ville et de ses secrets Du formica et du ciné Les vieux ça n'était pas original Quand ils s'essuyaient machinal D'un revers de manche les lèvres Mais ils savaient tous à propos Tuer la caille ou le perdreau Et manger la tomme de chèvre
[Refrain] : Pourtant que la montagne est belle Comment peut-on s'imaginer En voyant un vol d'hirondelles Que l'automne vient d'arriver ?
Avec leurs mains dessus leurs têtes Ils avaient monté des murettes Jusqu'au sommet de la colline Qu'importent les jours les années Ils avaient tous l'âme bien née Noueuse comme un pied de vigne Les vignes elles courent dans la forêt Le vin ne sera plus tiré C'était une horrible piquette Mais il faisait des centenaires A ne plus que savoir en faire S'il ne vous tournait pas la tête
[Refrain]
Deux chèvres et puis quelques moutons Une année bonne et l'autre non Et sans vacances et sans sorties Les filles veulent aller au bal Il n'y a rien de plus normal Que de vouloir vivre sa vie Leur vie ils seront flics ou fonctionnaires De quoi attendre sans s'en faire Que l'heure de la retraite sonne Il faut savoir ce que l'on aime Et rentrer dans son H.L.M. Manger du poulet aux hormones
[Refrain] lien youtube : https://www.youtube.com/watch?v=rpZ4lKfDd2c
Dernière édition par perejojo le Mar 30 Aoû - 18:03, édité 1 fois | |
| | | Oliviermtd
Age : 52 Lieu : Braine-l'Alleud Messages : 13556 Inscription : 25/03/2009
| Sujet: Re: Paroles-Lyrics : Les plus beaux textes, ceux qui vous touchent Mar 30 Aoû - 10:30 | |
| Dans le même ordre d'idée, il y a "Carte Postale" de Cabrel - Citation :
- Allumés les postes de télévision
Verrouillées les portes des conversations Oubliés les dames et les jeux de cartes Endormies les fermes quand les jeunes partent
Brisées les lumières des ruelles en fête Refroidi le vin brûlant les assiettes Emportés les mots des serveuses aimables Disparus les chiens jouant sous les tables
Déchirées les nappes de soirées de noces Oubliées les fables du sommeil des gosses Arrêtées les valses des derniers jupons Et les fausses notes des accordéons
C'est un hameau Perdu sous les étoiles Avec de vieux rideaux pendus A des fenêtres sales Et sur le vieux buffet Sous la poussière grise Il reste une carte postale
Goudronnées les pierres des chemins tranquilles Relevées les herbes des endroits fragiles Désertées les places des belles foraines Asséchées les traces de l'eau des fontaines
Oubliées les phrases sacrées des grands-pères Aux âtres des grandes cheminées de pierre Envolés les rires des nuits de moisson Et allumés les postes de télévision
C'est un hameau Perdu sous les étoiles Avec de vieux rideaux pendus A des fenêtres sales Et sur le vieux buffet Sous la poussière grise Il reste une carte postale
Envolées les robes des belles promises Les ailes des grillons, les paniers de cerises Oubliés les rires des nuits de moisson Et allumés les postes de télévision Allumés les postes de télévision Allumés les postes de télévision J'adore ! Légèrement glissant du sujet mais pas tant que ça, il y a "les murailles" de JJ.Goldman - Citation :
- Géantes ces murailles bâties de pierres et de sang
Plus hautes que les batailles, défiant le poids des ans Aujourd'hui quatre vents feraient s'envoler ses tours Et l'on jurait avant que ça durerait toujours
Corons, terrils au nord, litanie des paysages Aux vivants comme aux morts, la mine histoire et langage Ce charbon peine et chance, chaque mineur l'a vécu Mais un jour ce silence, oh pas un ne l'aurait cru
Et j'avais fait des merveilles en bâtissant notre amour En gardant ton sommeil, en montant des murs autour Mais quand on aime on a tort, on est stupide, on est sourd Moi j'avais cru si fort que ça durerait toujours J'avais cru si fort que ça durerait toujours | |
| | | Oliviermtd
Age : 52 Lieu : Braine-l'Alleud Messages : 13556 Inscription : 25/03/2009
| Sujet: Re: Paroles-Lyrics : Les plus beaux textes, ceux qui vous touchent Mar 30 Aoû - 10:32 | |
| J'adore "ces gens-là" Et l'interprétation de Noir Désir me perfore un anus de plus à chaque fois que je l'écoute ! Au fait, j'ai édité mes posts pour y mettre un lien vers les chansons aussi. Souvent, la musique aide à faire passer l'émotion du texte. Tu feras pareil, Jojo ? | |
| | | Oliviermtd
Age : 52 Lieu : Braine-l'Alleud Messages : 13556 Inscription : 25/03/2009
| Sujet: Re: Paroles-Lyrics : Les plus beaux textes, ceux qui vous touchent Mar 30 Aoû - 10:46 | |
| Le texte de Iam est bien bon. Comme quoi les fans entendent les mots mais ne les écoutent pas... Dans "Streets", l'opéra rock de Savatage, le chanteur fictif et héros principal de l'histoire dit de ses fans assistant aux concerts : "they knew every words but they never heard".
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| | | perejojo
Age : 33 Messages : 12322 Inscription : 18/04/2009
| | | | perejojo
Age : 33 Messages : 12322 Inscription : 18/04/2009
| Sujet: Re: Paroles-Lyrics : Les plus beaux textes, ceux qui vous touchent Mar 30 Aoû - 18:08 | |
| "céline" d'hugues aufray: - Citation :
- Dis-moi, Céline, les années ont passé
Pourquoi n'as-tu jamais pensé à te marier ? De tout's mes soeurs qui vivaient ici Tu es la seule sans mari
Non, non, non, ne rougis pas, non, ne rougis pas Tu as, tu as toujours de beaux yeux Ne rougis pas, non, ne rougis pas Tu aurais pu rendre un homme heureux
Dis-moi, Céline, toi qui es notre aînée Toi qui fus notre mèr', toi qui l'as remplacée N'as-tu vécu pour nous autrefois Que sans jamais penser à toi ?
Non, non, non, ne rougis pas, non, ne rougis pas Tu as, tu as toujours de beaux yeux Ne rougis pas, non, ne rougis pas Tu aurais pu rendre un homme heureux
Dis-moi, Céline, qu'est il donc devenu Ce gentil fiancé qu'on n'a jamais revu ? Est-c' pour ne pas nous abandonner Que tu l'as laissé s'en aller ?
Non, non, non, ne rougis pas, non, ne rougis pas Tu as, tu as toujours de beaux yeux Ne rougis pas, non, ne rougis pas Tu aurais pu rendre un homme heureux
Mais non, Céline, ta vie n'est pas perdue Nous sommes les enfants que tu n'as jamais eus Il y a longtemps que je le savais Et je ne l'oublierai jamais
Ne pleure pas, non, ne pleure pas Tu as toujours les yeux d'autrefois Ne pleure pas, non, ne pleure pas Nous resterons toujours près de toi Nous resterons toujours près de toi
musique de mon enfance, immanquablement les larmes viennent lien youtube : https://www.youtube.com/watch?v=q8n4__4nyZQ | |
| | | poozat
Age : 40 Lieu : Vélizy Messages : 7581 Inscription : 26/02/2011
| Sujet: Re: Paroles-Lyrics : Les plus beaux textes, ceux qui vous touchent Mar 30 Aoû - 18:11 | |
| - perejojo a écrit:
- "petit frère" d'iam:
l'époque du grand rap, nostalgique de cette époque des iam/mc solaar/fonky family, etc
lien youtube : https://www.youtube.com/watch?v=E9rjG186nCU C'était génial cette époque. L'émission sang d'encre. AKH "Prométhée": - Citation :
- Au début il y avait la terre, la mer et le ciel
Des forêts verdoyantes et des rivières de miel Des fruits d'or poussaient sur les arbres La vigne s'enlaçait discrètement sur les colonnes de marbre Où nichaient des oiseaux de toutes espèces Dans un ballet sempiternel c'était une pièce Mise en scène par un maître parfait Et dans ce tableau l'homme fût élevé, on racontait Que si l'Eden fût l'écrin de ce monde établi L'humain devait être le rubis qui l'avait serti Peut-être à sa première heure Lorsqu'il n'avait pas peur des choses qui meurent, le bonheur était Une somme de choses simples d'une vie Dans un état appelé harmonie L'homme prosperait, le monde embellissait Dans cette ère de paix le roi s'appelait Prométhée Prométhée était comblé car il ne manquait de rien Protégé de Dieu, et respecté par les siens, mais Une nuit dans ses rêves, Eblis le visita Et lui demanda: "Dieux est-il plus fort que toi?" Lui offrit un coffre renfermant tous les malheurs Et lui insufla la haine et l'envie dans le cœur Le lendemain fût le premier jour triste sur la terre Prométhée assassina son propre frère Lui ravit ses biens, enleva son épouse Réduit en esclavage les tribus au nombre de douze Il leva une armée forte et robuste Pour gouverner d'une manière cruelle et injuste Se croyant immortel il fit tuer Tous ses fils qui un jour auraient pu se soulever Il fit bâtir une tour, élevée jusqu'au cieux Armé de son arc il partit faire la guerre à Dieu Beaucoup d'hommes aujourd'hui sont les descendants De Prométhée, et de sa vision ont hérité Ils nomment ça un "détail" et sans scrupules ils taillent A leur peuple une véritable peau de bétail Un exemple de plus, que l'histoire lorgne D'exploitation de l'aveugle par le borgne Et si la vie terrestre est un verre d'eau de Javel Pourquoi tirer des flèches dans le ciel de Babel? Tous ces drames, ces actes infames pour le trésor de Rackham Ils ont fait pleuvoir du feu sur la patrie d'Abraham Autant en emporte le vent du désert C'est Cerbèreaux enfers que Promethée dessert Cher est le bonheur car pieuse est la piste A quoi bon être roi quand on est riche et triste? Les âmes s'évaporent loin de la terre Le temps s'écoule, les palais s'écroulent, deviennent poussière Prométhée, hier, demain, premier humain Chef d'une meute aux royaumes des chiens Qu'il paye la folie de ses actions En attendant dans la douleur la résurrection Celle qui m'a le plus marqué, Shurik'n&Freeman "sûr de rien": - Citation :
- T'es sûr de rien ici
L'oubli guette les mecs à chaque coin de rue A l'affût, prêt à bondir sur l'individu Un mec s'endort sur le trottoir Des mots résonnent dans sa mémoire Faim, froid, besoin d'espoir Mais c'est trop tard, les gens ne sortent plus le soir Trop peur qu'un jeune loup les frappe dans le noir Alors ils vivent dans un isoloir Arrimés à la télé, y'a pas de temps à gaspiller A saluer le voisin de palier, après, ça va critiquer Ils parlent de délinquance Je parle de pauvres mecs perdus Pour qui de toute chose l'opulence est l'essence Un tuyau, une bonne cage thoracique Quelques litres, on joue à l'homme qui tombe à pic Pour briser le cycle Les cascades sont pas doublées Dérapages incontrôlés Dur d'effacer les fautes passées Les ressasser, c'est insensé Mais c'est le seul moyen d'exister Une ligne, un tracé Qui dit que tu vis, on ne sais jamais T'es sûr de rien ici
Refrain : (x2) T'es sûr de rien là où je vis Ce que nous vivons, c'est pas une vie Ici ou ailleurs, y'a pas de saisons La guigne suit nos talons Rien n'est prévisible sous les néons Pour pas finir marron, combien jouent les nuisibles
Certains trouvent, certains cherchent Ceux-là chercheront toujours Si personne ne leur tend la perche C'est perdu d'avance On persévère avec un père sévère On s'en sort parfois sinon les chimères hantent les esprits Quand ils sont clairs, c'est la guerre Dans les maisons, rien ne va plus Mais y'a que là qu'on se sent concret Aimé à jamais malgré les méfaits Heureux on se parle pour se faire rassurer Une mère, c'est une mère Tu le sais, et c'est tant mieux La spiritualité manque, le vital pèse Avoir un toit, un chez-soi L'abstraction du moi, c'est dur A la fin du mois, l'exemple est partout Du coup, on met tous les atouts Et malgré ça, pas moyen de mettre la poisse à genoux Laisser la trace d'un passage éphémère Dire qu'on a vécu Ne pas finir comme une chanson qui meurt Parce qu'on ne la chante plus C'est le Graal que chacun poursuit Sans répit, souvent pendant plus d'une vie Mais bon, t'es sûr de rien ici
Refrain
L'incertitude déballe son inquiétude Son lot de solitude La paranoïa dans toute sa plénitude Bientôt une balle jaillira d'un tube Aussi sûrement qu'une étoile Une âme peut s'arrêter de briller En plein milieu d'un passage clouté, accepter Ce fait pousse les mecs à risquer le tout pour le tout A rendre coup pour coup Au sol ne pas poser le genou Confiance avare, le sourire s'égare par peur Le manque de "Je t'aime" donne la rage au coeur En sueur, voyant la fin, les pleurs Devant un faible pourcentage de bonheur Les gosses deviennent des terreurs, dealers On peut pas dire ce qu'on a jamais entendu Alors, on grandit seul, on vieillit seul, on meurt seul Tout ça sans avoir vécu Planté devant le miroir Le temps qui passe laisse des marques sur le visage Vite, faut laisser la trace d'un passage Quelqu'un verra un nom gravé sur un banc public A moins que tout ne soit qu'un rêve T'es sûr de rien ici
Refrain
Et la deuxième qui m'a bien marqué aussi, Idéal J "un nuage de fumée": - Citation :
Refrain Un nuage de fumée me contient, dans un simple joint, ma rage je contiens. Un liquide nocif m'atteint puis soudain, le malin qu'il contient déteint sur mes traits Là, tout devient abstrait, Je tire un trait sur le respect Là, tout devient abstrait, je tire un trait sur le respect Mon âme clame que l'on plane Dans une atmosphère de drame on rame
J'sais qu'un nuage de fumée néfaste me contient Parce que dans un simple joint ma rage je contiens Très bien, à qui cela profite, dis-moi qui y tient ? Mesquins sont restés ceux qu'ont décidé d'élire les tiens A petit feu mais à coup sûr, je consume mon futur Ce nuage devient un mur et je crois me protéger des coups durs En fait, chacun de nous sait fuir une réalité ou s'être enfermé dans un vice Qui devient vite ton complice de tous les jours Laisse-moi m'exprimer à ce sujet Et te démontrer le jeu auquel on est sujet On nous a vu spliff à la bouche dans la té-ci déambuler dans les rues sans même faire gaffe aux plus petits Faut pas que tu te trompes, on nous a également montré l'exemple On aurait pu penser que ça nous aurait servi d'exemple Mais incapables à ce jour d'assumer nos responsabilités On préfère leur dire " j'vais te niquer si j'te vois fumer " Comme si ça nous avait empêchés de le faire Regarde comme tu t'affaires sur les traces de Lucifer Car, comme tout le monde, t'as pensé pouvoir gérer Maintenant, t'allumes un spliff avant même d'avoir déjeuné Un nuage de fumée, infâme enfume ton âme, en vain t’essai de semer les drames qui consument ton âme Accepte qu'à l'évidence une dépendance s'établie Tu noies ton cerveau dans l'absence, et peu à peu, tu t'oublies Simulacre au goût âcre, d'une vie qui t'as fais battre en retraite Parce que t'es de venu ce que t'as pas voulu être Si la vérité, j'viens faire éclater C'est sûrement que je me trouvais dans un moment de lucidité Car un nuage de fumée m'a trop souvent ralenti Perverti mes pensées ou ramolli l'esprit Et je prie pour que nos petits frères n'en soit jamais épris Je prie pour que ma vie s'éloigne à jamais de ce vice.
Refrain
J'sais qu'un liquide nocif m'atteint Puis soudain, le malin qu'il contient déteint sur mes traits Là, tout devient abstrait je tire un trait sur le respect L'inconvénient, tu sais, c'est qu'avant de penser, je fais C'est vrai, combien de tes refrés ont dû maîtriser l'alcool Mais sont tombés sous son effet Quand un liquide fluide nocif coule dans ton sang Je sais qu'en quelque temps, Tu te sent un combattant Un guerrier, un chevalier Pour tout niquer, t'as pas besoin d'alliés Tu fais des trucs de fous à lier, damnés Pire encore sont ceux, qui ont détruit leurs familles Battus leurs femmes, maltraités leurs gosses Dans un simple verre, leurs rêves se condamnent Lorsqu'on est devenu ce qu’on a pas voulu être Par cette vie déçu, s'autodétruire Voilà ce qu'on se met en tête Et ça, c'est vrai pour toi lui et moi On se maintient sur le fil de la vie jusqu'aux faux pas As-tu observé la tristesse de ceux qui ont loupés leur jeunesse Donc se noient dans l'ivresse, ont des blessures profondes Sur leur sort se morfondent en fait Quand on s'enferme dans une bouteille c'est qu'il y a quelque chose qu'on regrette C'est net et clair, la vie dans le flash est un éclair Les conséquences morales sont aussi amères que sévères Première chose, tu fais du mal à ceux que t’aimes J’ai jamais su pourquoi on fait du mal à ceux qu’on aiment Est-ce l'extrême profondeur de nos peines Qui nous assènent d'une haine Qui elle entraîne une violence quotidienne Qu'elle soit physique ou morale Perpétrée ou subie, à chaque fois, elle fait mal... | |
| | | Mupa
Age : 33 Lieu : Lièch' Messages : 19522 Inscription : 26/01/2011
| Sujet: Re: Paroles-Lyrics : Les plus beaux textes, ceux qui vous touchent Mar 30 Aoû - 18:12 | |
| Les cours des lycées de Saez - Citation :
- Il se lève
Il y repense Il ne parle pas à ses vieux. Il prend le bus, le mp3 et du métal dans les oreilles.
Il voit les vies de tout ses gens qui s'en vont droit aux abattoirs Cet inutile qui nous surprend parfois qu'on verrait l'espoir. Les pom- pom girls ont les regards des soleils noirs, elles ont l'odeur des cheeseburgers prêts à bouffer elles ont l'odeur de la CB.
Les salles de classe qui se répètent des profs qui ont tous l'air défoncés Y'a des Matrix sur des tableaux Trop d'inconnues dans l'équation
Dans le bus, le tramway.. Dans Les cours des lycées.. Dans les fabriques à chômeurs.. Oui Dans les salles des professeurs..
On est foutu on est cernés passer l'éponge ou la jeter prendre les gants, aller boxer..
Dans les manifs Dans les cocktails, Dans les soirées, Sous le soleil.
Faut voir le niveau des musiques, et les modèles des sociétés. Faut voir les radios qu'on écoute, De quoi on en parle dans les récrés. Faut voir les strings en apparence, Dans les collèges, la jeunesse. Plus c'est vulgaire et plus ça fait mouiller le corps de nos armées C'est du Gucci c'est du goûts d'chiottes C'est le syndrome de nos époques C'est du Channel c'est du Dolce Tu fais la belle et ça te plait. C'est du consommable.. toujours. Dis moi c'est quand qu'on fait l'amour. A d'autres qu'a des gilets pare-balle, qu'a des vérités qui font mal
Dans le bus, le tramway.. Dans Les cours des lycées.. Dans les fabriques à chômeurs.. Dans les salles des professeurs..
On est foutu on est cernés Dans les couloirs Dans les allées Dans les manifs, Dans les cocktails, Dans les soirées, Sous le soleil.
Dans les manifs, Dans les cocktails, Dans les soirées, Sous le soleil.
Sûr au pays des teenagers, c'est du Gucci c'est du goût d'chiottes. Malheur à qui parle du cœur,c'est pas la mode a nos époques. Qui coulent a flot dans les familles l'éducation de nos enfants.
Dans le commerce du textile, il faudra gagner de l'argent.
Les pom-pom girls ont les regards des soleils noirs, elles ont l'odeur des cheeseburgers prêtes à bouffer, elles ont l'odeur de la CB.
Ce faire un nom pour oublier.. la vie de merde qu'on à laissée
Dans les manifs Dans les cocktails Ouais dans Les cours des lycées Sous le soleil ...
Dans les manifs Dans les cocktails Dans les soirées Sous le soleil....
Dans les manifs Dans les cocktails Dans les soirées ...
Dans le bus, le tramway Dans les cours des lycées Dans les manifs Dans les cocktails Dans les soirées sous le soleil
Dans les fabriques à chômeurs Dans les salles des professeur Dans les fragiles de nos lueur Malheur à qui parle du cœur
Dans le bus, le tramway Dans les cours des lycées Dans les manifs Dans les cocktails Dans les soirées sous le soleil ... Lien : https://www.youtube.com/watch?v=0SIsgQOPbE0 | |
| | | perejojo
Age : 33 Messages : 12322 Inscription : 18/04/2009
| Sujet: Re: Paroles-Lyrics : Les plus beaux textes, ceux qui vous touchent Mar 30 Aoû - 19:02 | |
| joachim du bellay, "heureux qui, comme Ulysse, a fait un bon voyage" - Citation :
- Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage,
Ou comme cestuy-là qui conquit la toison, Et puis est retourné, plein d'usage et raison, Vivre entre ses parents le reste de son âge !
Quand reverrai-je, hélas, de mon petit village Fumer la cheminée, et en quelle saison Reverrai-je le clos de ma pauvre maison, Qui m'est une province, et beaucoup davantage ?
Plus me plaît le séjour qu'ont bâti mes aïeux, Que des palais Romains le front audacieux, Plus que le marbre dur me plaît l'ardoise fine :
Plus mon Loir gaulois, que le Tibre latin, Plus mon petit Liré, que le mont Palatin, Et plus que l'air marin la doulceur angevine.
pour la musique évidemment il n'y avait pas de cd au 16ème siècle comme interprètes j'ai en tête georges brassens et ridan pour ceux que ça intéresserait | |
| | | perejojo
Age : 33 Messages : 12322 Inscription : 18/04/2009
| Sujet: Re: Paroles-Lyrics : Les plus beaux textes, ceux qui vous touchent Ven 2 Sep - 11:41 | |
| "l'auvergnat" de brassens - Citation :
- Elle est à toi cette chanson
Toi l'Auvergnat qui sans façon M'as donné quatre bouts de bois Quand dans ma vie il faisait froid Toi qui m'as donné du feu quand Les croquantes et les croquants Tous les gens bien intentionnés M'avaient fermé la porte au nez Ce n'était rien qu'un feu de bois Mais il m'avait chauffé le corps Et dans mon âme il brûle encore A la manièr' d'un feu de joie
Toi l'Auvergnat quand tu mourras Quand le croqu'mort t'emportera Qu'il te conduise à travers ciel Au père éternel
Elle est à toi cette chanson Toi l'hôtesse qui sans façon M'as donné quatre bouts de pain Quand dans ma vie il faisait faim Toi qui m'ouvris ta huche quand Les croquantes et les croquants Tous les gens bien intentionnés S'amusaient à me voir jeûner Ce n'était rien qu'un peu de pain Mais il m'avait chauffé le corps Et dans mon âme il brûle encore A la manièr' d'un grand festin
Toi l'hôtesse quand tu mourras Quand le croqu'mort t'emportera Qu'il te conduise à travers ciel Au père éternel
Elle est à toi cette chanson Toi l'étranger qui sans façon D'un air malheureux m'as souri Lorsque les gendarmes m'ont pris Toi qui n'as pas applaudi quand Les croquantes et les croquants Tous les gens bien intentionnés Riaient de me voir emmener Ce n'était rien qu'un peu de miel Mais il m'avait chauffé le corps Et dans mon âme il brûle encore A la manièr' d'un grand soleil
Toi l'étranger quand tu mourras Quand le croqu'mort t'emportera Qu'il te conduise à travers ciel Au père éternel
lien youtube : https://www.youtube.com/watch?v=R4YTPeNobjo | |
| | | Oliviermtd
Age : 52 Lieu : Braine-l'Alleud Messages : 13556 Inscription : 25/03/2009
| Sujet: Re: Paroles-Lyrics : Les plus beaux textes, ceux qui vous touchent Ven 2 Sep - 11:49 | |
| "Morts les enfants" de Renaud - Citation :
- Chiffon imbibé d'essence,
Un enfant meurt en silence Sur le trottoir de Bogotá On ne s'arrête pas Dechiqu'tés aux champs de mines, Décimés aux premières lignes Morts les enfants de la guerre Pour les idées de leur père
Bal à l'ambassade, Quelques vieux malades Imbéciles et grabataires Se partagent l'univers
Mort les enfants de Bopale, D'industrie occidentale Partis dans les eaux du Gange, Les avocats s'arrangent Morts les enfants de la haine Près de nous où plus lointaine Morts les enfants de la peur Chevrotine dans le coeur
Bal à l'ambassade, Quelques vieux malades Imbéciles et militaires Se partagent l'univers
Morts les enfants du Sahel, On accuse le soleil Morts les enfants de Seveso, Morts les arbres, les oiseaux Morts les enfants de la route, Dernier week-end du mois d'août Papa picolait sans doute Deux ou trois verres, quelques gouttes
Bal à l'ambassade, Quelques vieux malades Imbéciles et tortionnaires Se partagent l'univers
Mort l'enfant qui vivait en moi, Qui voyait en ce monde-là Un jardin, une rivière Et des hommes plutôt frères Le jardin est une jungle, Les hommes sont devenus dingues La rivière charrie des larmes, Un jour l'enfant prend une arme
Balles sur l'ambassade, Attentat grenade Hécatombe au ministère Sur les gravats, les grabataires | |
| | | Oliviermtd
Age : 52 Lieu : Braine-l'Alleud Messages : 13556 Inscription : 25/03/2009
| Sujet: Re: Paroles-Lyrics : Les plus beaux textes, ceux qui vous touchent Ven 2 Sep - 11:54 | |
| "Mademoiselle l'Aventure" de Francis Cabrel - Citation :
- Mademoiselle l'aventure
Vous avez posé sans bruit Roulé dans sa couverture Un petit ange endormi On arrivait de nulle part On l'a serré contre nous Ce qui ressemble au hasard Souvent est un rendez-vous Mademoiselle le mystère Evanouie pour toujours Vous serez toujours la mère Nous serons toujours l'amour C'est le livre qu'on partage Et nous voilà réunis Au matin de chaque page On vous remercie Vous avez l'âge où on s'amuse de tout de rien de son corps Pas de témoin je présume juste la lune et encore Et ce trésor cette colombe qui vous avait ralentie Vous l'avez posée dans l'ombre et l'ombre vous a reprise Cette petite âme blanche Elle sera née deux fois La première entre vos hanches La seconde entre nos bras La force que ça lui donne C'est de l'éclat de diamant On veut le dire à personne A vous seulement Vous qui avez l'âge où on s'amuse de tout de rien de son corps Pas de témoin je présume juste la lune et encore Et ce trésor cette colombe qui vous avait ralentie Vous l'avez posée dans l'ombre et l'ombre vous a reprise Vous êtes sûrement très belle Comme ce petit miroir de vous Qui s'endort contre mon aile C'est tout ce que je sais de vous Mademoiselle... | |
| | | Yaums
Age : 45 Lieu : Orléans Messages : 1783 Inscription : 27/09/2010
| Sujet: Re: Paroles-Lyrics : Les plus beaux textes, ceux qui vous touchent Ven 2 Sep - 12:19 | |
| Je mets mon grain de sel avec des truc un peu moins connus : - Les passantes (poème d'Antoine Pol mis en musique par Brassens) - La marine (extrait d'un poème de Paul Fort mis en musique par Brassens) - Les oiseaux de passage (extrait d'un poème de Jean Richepin mis en musique par Brassens) - Je suis venu vous voir, de Mano Solo (à écouter en ayant en tête qu'il était atteint du sida en l'écrivant) - Dans un autre registre, Renaud avec des vraies paroles (Où c'est qu'j'ai mis mon flingue ?), pas les daubes larmoyantes et bien-pensantes qu'il nous sort depuis quelque temps. Je vous laisse déchiffrer les paroles c'est encore mieux... | |
| | | Oliviermtd
Age : 52 Lieu : Braine-l'Alleud Messages : 13556 Inscription : 25/03/2009
| Sujet: Re: Paroles-Lyrics : Les plus beaux textes, ceux qui vous touchent Ven 2 Sep - 13:47 | |
| grosse paillasse de feignasse ! Mano Solo, c't'assez hard à écouter en effet. Tout ce qu'il a écrit d'ailleurs. Mais je n'aime pas. On peut trouver que Renaud fait des daubes larmoyantes depuis quelques temps (perso, j'ai pas suivi sa carrière depuis son retour), mais on peut aussi trouver que "où c'est qu'j'ai mis mon flingue" est un peu creux-vide et anarcho-démago-facile | |
| | | Oliviermtd
Age : 52 Lieu : Braine-l'Alleud Messages : 13556 Inscription : 25/03/2009
| Sujet: Re: Paroles-Lyrics : Les plus beaux textes, ceux qui vous touchent Ven 2 Sep - 13:48 | |
| Sans déconner, ne suivez pas l'exemple de Yaums. Il faut poster les textes !!! (dans ce topique, ce sont les musiques qui sont facultatives). Je me ferai un plaisir d'effacer les posts sans texte | |
| | | Qze
Age : 33 Lieu : troyes Messages : 11286 Inscription : 26/12/2009
| Sujet: Re: Paroles-Lyrics : Les plus beaux textes, ceux qui vous touchent Ven 2 Sep - 13:51 | |
| Ceci est du rap, mais même si vous n'aimez pas essayer de lire et vous verrez par vous même, que l'ancien rap a souvent des bonne paroles - Citation :
- A l'aube de l'an 2000
Pour les jeunes c'est plus le même deal Pour celui qui traîne, comme pour celui qui file Tout droit, de tout façon y'a plus de boulot La boucle est bouclée, le système a la tête sous l'eau Et les jeunes sont saoulés, salis sous le silence Seule issue la rue même quand elle est en sens C'est pas un souci pour ceux qui s'y sont préparés, si ça se peut Certains d'entre eux même s'en sortiront mieux Mais pour les autres, c'est clair, ça sera pas facile Faut pas se voiler la face, il suffit pas de vendre des "kil" Faut tenir le surin pour le lendemain S'assurer que les siens aillent bien Éviter les coups de surin Afin de garder son bien intact Son équipe compacte, soudée, écoute de scanner pour garder le contact Ou décider de bouger, éviter les zones rouges, et Surtout jamais prendre de congés C'est ça que tu veux pour ton fils? C'est comme ça que tu veux qu'il grandisse? J'ai pas de conseil à donner, mais si tu veux pas qu'il glisse Regarde-le, quand il parle, écoute-le! Le laisse pas chercher ailleurs, l'amour qu'y devrait y'avoir dans tes yeux
REFRAIN: Laisse pas traîner ton fils Si tu ne veux pas qu'il glisse Qu'il te ramène du vice Laisse pas traîner ton fils Si tu veux pas qu'il glisse
Putain, c'est en me disant: "J'ai jamais demandé à t'avoir!" C'est avec ces formules, trop saoulées, enfin faut croire Que mon père a contribué à me lier avec la rue J'ai eu l'illusion de trouver mieux, j'ai vu Ce qu'un gamin de quatorze ans, avec le décalage de l'âge Peut entrevoir, c'était comme un mirage Plus d'interdit, juste avoir les dents assez longues Pour croquer la vie, profiter de tout ce qui tombe La rue a su me prendre car elle me faisait confiance Chose qui avec mon père était comme de la nuisance Aucun d'entre nous n'a voulu recoller les morceaux Toute tentative nous montrait qu'on avait vraiment trop d'ego Mon père n'était pas chanteur, il aimait les sales rengaines Surtout celles qui vous tapent comme un grand coup de surin en pleine poitrine Croyant la jouer fine. Il ne voulait pas, ne cherchait même pas A ranger ce putain d'orgueil qui tranchait les liens familiaux Chaque jour un peu plus J'avais pas l'impression d'être plus coté qu'une caisse à l'argus Donc j'ai dû renoncer, trouver mes propres complices Mes partenaires de glisse Désolé si je m'immisce
REFRAIN
Que voulais-tu que ton fils apprenne dans la rue? Quelles vertus croyais-tu qu'on y enseigne? T'as pas vu comment ça pue dehors Mais comment ça sent la mort? Quand tu respires ça, mec, t'es comme mort-né Tu finis borné A force de tourner en rond Ton cerveau te fait défaut, puis fait des fonds Et c'est vraiment pas bon quand t'en perd le contrôle Quand pour les yeux des autres, tu joues de mieux en mieux ton orle Ton orle de "caï-ra", juste pour ne pas Qu'on te dise: "Voilà tu fais plus partie de la "mille-fa" d'en bas" C'est dingue mais c'est comme ça Sache qu'ici-bas, plus qu'ailleurs, la survie est un combat A base de coups bas, de coups de "tom-ba" D'esquives et de "Paw!" de putains de "stom-bas" Laisse pas traîner ton fils Si tu veux pas qu'il glisse Qu'il te ramène du vice Non laisse pas traîner ton fils
REFRAIN - Citation :
- On était assis à la terrasse d'un café, relax
Deux verres de Perrier sur la table en train de déguster une glace Neuf heures du soir la place était presque pleine mais Pas assez pour ne pas voir arriver le phénomène Méditerranéenne, mixée comme chez nous Basses, aigus, à fond, "wooou" elle envoyait la ganzou Elle est venue s'asseoir à côté de nous Une clope cousine? Quoi, t'as ton mec, nous on n'est pas jaloux Deux mètres, cent dix kilos, il s'est pointé Illico aussi sec on est retourné à nos Perrier Je suis pas fou, le type était balèze Pas question de s'embrouiller, de se faire plier par Golgoth 13 Mais la gadji reluquait, regard aguicheur Elle essayait quand même de me faire du pied Une Vodka, la commande est passée Son mec va au comptoir, elle nous fait glisser un billet "Rendez-vous à dix heures à votre appart', dites moi où c'est Une copine va m'accompagner" Elle se leva, la main crispée sur le papier un clin d'oeil discret La soirée était bien commencée, ouais!
REFRAIN : Dans toutes les situations, sans inhibition Elle donne son corps avant son nom
Je préparais la pièce et les armures de latex Les sticks de "popo", le stand de tir sur le Bultex Et moi à peine arriver en bas, elles étaient déjà là La pure motivation, mon gars Dans l'ascenseur il ne faisait pas chaud Mais une autre chaleur, leur fit déjà sauter les tricots Elles arrivèrent dans la maison en Wonderbras Vision irréelle, fracture nette de l'oeil droit On leur proposa de boire ou de manger un truc Un cappuccino deux sucres roux, elles aimaient le luxe Je leur ai dit "Excusez-moi, prenez-le bien certes Vous êtes raffinées, mais vous avez l'air de deux filles ouvertes" Dix secondes après c'était la cavalcade Et comme Jackie Chan, on a fait nous même nos cascades Au matin, ce ne sont que des draps que j'ai senti Les cascadeuses étaient parties En m'habillant, je palpais mes poches : vides Plus de chèques, plus de carte, plus de liquide Le plan était simple et sans accroc Si on rattrape les gazières, on les éclate à coup de marteau On a foncé au centre ville, on a aperçu les filles Pénétrer dans un bar américain Devant la porte, il y avait le type du bar, la baraque On a compris, mais trop tard, que ce mec était leur mac J'ai dû trouver un exutoire pour passer mes nerfs Et un skin a morflé des coups de black et decker Traitez les filles avec respect mais attention Prenez garde à celles qui ne donnent pas leur nom
REFRAIN - Citation :
- Petit frère n'a qu'un souhait devenir grand
C'est pourquoi il s'obstine à jouer les sauvages dès l'âge de 10 ans Devenir adulte, avec les infos comme mentor C'est éclater les tronches de ceux qui ne sont pas d'accord
A l'époque où grand frère était gamin On se tapait des délires sur Blanche Neige et les Sept Nains Maintenant les nains ont giclé Blanche Neige et tapent Eclatent des types claquent dans Mortal Combat
A 13 ans, il aime déjà l'argent avide Mais ses poches sont arides, alors on fait le caïd Dans les boums, qui sont désormais des soirées, plus de sirop Teisseire Petit frère veut des bières
Je ne crois pas que c'était volontaire, l'adulte c'est certain, Indirectement a montré que faire le mal c'est bien Demain ses cahiers seront plein de ratures Petit frère fume des spliffs et casse des voitures
REFRAIN: Petit frère a déserté les terrains de jeux, Il marche à peine et veut des bottes de sept lieues, Petit frère veut grandir trop vite, Mais il a oublié que rien ne sert de courir, petit frère
[SHURIK'N] Petit frère rêve de bagnoles, de fringues, de tunes De réputation de dur, pour tout ça, il volerait la lune Il collectionne les méfaits sans se soucier Du mal qu'il fait, tout en demandant du respect
Peu lui importe de quoi demain sera fait De donner à certains des raisons de mépriser son cadet Dans sa tête le rayonnement du type cathodique A étouffé les vibrations des tam-tams de l'Afrique
Plus de cartable, il ne saurait pas quoi en faire Il ne joue plus aux billes, il veut jouer du revolver Petit frère a jeté ses soldats pour devenir un guerrier et Penser au butin qu'il va amasser REFRAIN
[AKHENATON] Les journalistes font des modes, la violence à l'école existait déjà De mon temps, les rackets, les bastons, les dégâts, Les coups de batte dans les pare-brises des tires des instituteurs Embrouilles à coup de cutter
Mais en parler au journal tous les soirs, ça devient banal Ca s'imprime dans la rétine comme situation normale, Et si petit frère veut faire parler de lui Il réitère ce qu'il a vu avant 8 heures et demie
Merde, en 80 c'était des états de faits, mais là Ces journalistes ont fait des états Et je ne crois pas que petit frère soit pire qu'avant Juste surexposé à la pub, aux actes violents
Pour les grands, le gosse est le meilleur citron La cible numéro 1, le terrain des produits de consommation Et pour être sûr qu'il s'en procure Petit frère s'assure, flingue à la ceinture
On sait ce que tu es quand on voit ce que tu possèdes, Petit frère le sait et garde ce fait en tête L'argent lui ouvrirait les portes sur un ciel azur aussi Facilement que ses tournevis ouvrent celle des voitures
Le grand standing, et tout ce dont il a envie Ca passe mieux quand tu portes Giorgio Armani Soucieux du regard des gens Malgré son jeune âge petit frère fume pour paraître plus grand
Il voudrait prendre l'autoroute de la fortune Et ne se rend pas compte qu'il pourrait y laisser des plumes Il vient à peine de sortir de sons oeuf Et déjà petit frère veut être plus gros que le boeuf REFRAIN - Citation :
- Refrain (x2) : La vie est belle, le destin s’en écarte
Personne ne joue avec les mêmes cartes Le berceau lève le voile, multiples sont les routes qu’il dévoile Tant pis, on n’est pas né sous la même étoile
Pourquoi fortune et infortune, pourquoi suis-je né Les poches vides, pourquoi les siennes sont-elles pleines de thunes Pourquoi j’ai vu mon père en cyclo partir travailler Juste avant le sien en trois pièces gris et BMW
La monnaie est une belle femme qui n’épouse pas les pauvres Sinon pourquoi suis-je là tout seul marié sans dote Pourquoi pour lui c’est crèche et vacances Pour moi c’est stade de foot sans cage, sans filet, sans même une ligne blanche
Pourquoi pour lui c’est l’équitation pour moi Les bastons, pour lui la coke, pour moi les flics en faction Je dois me débrouiller pour manger certains soirs Pourquoi lui se gave de saumon sur lit de caviar
Certains naissent dans les choux, d’autres dans la merde Pourquoi ça pue autour de moi quoi ! Pourquoi tu me cherches ? Pourquoi chez lui c’est des Noël ensoleillés Pourquoi chez moi le rêve est évincé par une réalité glacée
Lui a droit à des études poussées Pourquoi j’ai pas assez d’argent pour acheter leurs livres et leurs cahiers Pourquoi j’ai dû stopper les cours Pourquoi lui n’avait pas de frère à nourrir, pourquoi j’ai dealé chaque jour
Pourquoi quand moi je plonge, lui passe sa thèse Pourquoi les cages d’acier, les cages dorées agissent à leur aise Son astre brillait plus que le mien sous la grande toile Pourquoi ne suis-je pas né sous la même étoile ?
Refrain (x2)
Comme Issa, pourquoi ne suis-je pas né sous la bonne étoile Veillant sur moi ? Couloir plein de toiles, crachats Tchatche à deux francs, courbettes des tapettes devant Supporter de grandir dans 1 franc, c’est trop décevant
Simplement en culotte courte Ne pas faire la pelle mécanique plate avec des pots de yaourt C’est pas grave, je n’en veux à personne, et si mon heure sonne Je m’en irais comme je suis venu
Adolescent incandescent chiant à tour de bras sur le fruit défendu Innocents, témoins de types abattus dans la rue C’est une enfance ? De la pourriture, ouais Je ne draguais pas mais virais des tartes aux petites avec les couettes
Pâle de peur devant mon père, ma sœur portait le voile Je revois, à l’école les gosses qui la croisent, se poêlent C’est rien Léa, si on était moins scrupuleux Un peu de jeu de feu on serait comme eux
Mais j’ai pleuré pour avoir un job, comme un crevard sans boire Les « je t’aime » à mes parents, seuls dans mon lit le soir Chacun son boulet, sans ambition la vie c’est trop long Ecrire des poèmes, pisser violent dans un violon
Tu te fixes sur le wagon, c’est la locomotive que tu manques C’est pas la couleur, c’est le compte en banque J’exprime mon avis, même si tout le monde s’en fiche Je ne serais pas comme ça si j’avais vu la vie riche
Refrain | |
| | | perejojo
Age : 33 Messages : 12322 Inscription : 18/04/2009
| Sujet: Re: Paroles-Lyrics : Les plus beaux textes, ceux qui vous touchent Ven 2 Sep - 15:01 | |
| déja mis petit frère ,né sous la même étoile est bien, j'hésitais à la mettre pas plus tard que ce matin celle de ntm est pas mal aussi même si c'est moins profond que du iam, cela n'en reste pas moins juste ce groupe, que j'aime car il m'amuse, peut pondre des textes relativement réfléchis comme celui-ci ou en vomir des puant la bêtise comme "nique la police", d'accord parfois le rap est plus un sport vocal qu'autre chose, un exutoire mais il y tout de même des limites, des conneries dites pour se défouler n'en restent pas moins des conneries sinon qze amusant que tu apprécies ces textes-ci et aime sexion d'assaut | |
| | | Qze
Age : 33 Lieu : troyes Messages : 11286 Inscription : 26/12/2009
| Sujet: Re: Paroles-Lyrics : Les plus beaux textes, ceux qui vous touchent Ven 2 Sep - 15:27 | |
| je déteste sexion d'assaut de pure rap commercial, comme le rap a l'heure actuel
sinon pour moi tous les cabrel aussi sont de pure merveille ce mec est un vrai poète, | |
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| Sujet: Re: Paroles-Lyrics : Les plus beaux textes, ceux qui vous touchent | |
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